
Laurence Joly
L’absence, une histoire murmurée par les ombres et les lumières. Ce vide palpable qui résonne avec une intensité silencieuse. À travers ces photographies, je voulais que l'absence se dévoile, non pas comme un manque, mais comme une présence éthérée, un écho de ce qui fut ou de ce qui aurait pu être. Ces photographies sont des fragments de mémoire, des traces invisibles laissées par des êtres, des moments et des émotions évanouis. Elles capturent l'essence de l'absence dans ses multiples dimensions : l'absence d'un être cher, d'un instant perdu dans le tumulte du temps...
Je souhaitais que l'absence devienne tangible, presque palpable.
L'absence n'est pas seulement un vide, elle est une texture, une couleur, un silence qui parle. Elle se faufile dans les interstices de nos vies, creusant des sillons de nostalgie, de mélancolie et parfois de sérénité. Dans les paysages désertés, les regards fuyants et les objets abandonnés, elle se manifeste avec une beauté troublante, une poésie délicate.
Regardez, et écoutez ce que l’absence veut vous dire. Comme un souffle léger, comme une ombre fugace, elle nous rappelle la fragilité de nos existences et la beauté troublante, une poésie délicate.
Regardez, et écoutez ce que l’absence veut vous dire. Comme un souffle léger, comme une ombre fugace, elle nous rappelle la fragilité de nos existences et la beauté
intemporelle des souvenirs. Puissent ces images éveiller en vous des échos personnels, des réminiscences enfouies.
Laurence J.
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« Je peux encore sentir sa douceur dans mon cou, sa voix, sa chaleur, l’odeur de sa peau, tout est là . Tout est là ... il suffit d’y penser. Au bout de combien de temps oublie-t-on l’odeur de celui qui vous a aimée ? Et quand cesse-t-on d’aimer à son tour ? Qu’on me tende un sablier »
Anna Gavalda, « je l’aimais »



